Plongée de rentrée

Ce matin, je me rends bien compte que je vous délaisse... et pourtant, j'ai envie de vous parler de bien des choses.
Du roman de Maëlig Duval, Le goût des cendres, par exemple. Il est merveilleux et je vais vous le chroniquer bientôt, dès que je trouve le temps. Un extrait en attendant ?
[Aldire] éprouvait au creux de son cou la douceur du bois échauffé par celui du violoniste, et le glissement des crins de l’archer , parfois lisse et doux, parfois rugueux, violent. Les pincements et les chocs vigoureux des doigts sur les cordes tendues lui semblaient s’abattre sur son propre cœur. (…)
Elle regarda le visage du violoniste. Il était la musique. Il n’y avait plus de doigts agiles, plus de bras délié ni d’épaule souple, il ne s’agissait plus d’instrument de bois verni ni de la partition d’un autre.
Aldire sentit son corps ’enfoncer dans le fauteuil, de tout son poids au cœur du fauteuil et même au-delà. Elle se liquéfiait par l’intérieur. Elle s’épanouit puis s’évapora. Volute d’argen…
Du roman de Maëlig Duval, Le goût des cendres, par exemple. Il est merveilleux et je vais vous le chroniquer bientôt, dès que je trouve le temps. Un extrait en attendant ?
[Aldire] éprouvait au creux de son cou la douceur du bois échauffé par celui du violoniste, et le glissement des crins de l’archer , parfois lisse et doux, parfois rugueux, violent. Les pincements et les chocs vigoureux des doigts sur les cordes tendues lui semblaient s’abattre sur son propre cœur. (…)
Elle regarda le visage du violoniste. Il était la musique. Il n’y avait plus de doigts agiles, plus de bras délié ni d’épaule souple, il ne s’agissait plus d’instrument de bois verni ni de la partition d’un autre.
Aldire sentit son corps ’enfoncer dans le fauteuil, de tout son poids au cœur du fauteuil et même au-delà. Elle se liquéfiait par l’intérieur. Elle s’épanouit puis s’évapora. Volute d’argen…